REVÊTEMENTS D’HYGIÈNE PERMANENTS ANTIMICROBIENS POUR LES TRANSPORTS EN COMMUNS

Selon Santé Publique France, en octobre 2020, les clusters épidémiologiques ne représentaient que 1,2% des clusters de la Covid-19 sur l’ensemble du territoire. Mais, toujours selon Santé Publique France, ces chiffres seraient sous-estimés car il apparaît très compliqué d’estimer clairement les chaînes de contamination dans les transports en communs. Partant de ce constat, Santé Publique France a réalisé des calculs pondérés montrant que les clusters dans les transports en communs se situeraient plutôt à hauteur des 10%. Même s’ils ne sont pas forcément des foyers de contamination à la Covid-19, les transports en communs restent des bouillons de culture pour les autres microbes, virus et bactéries. Selon le Docteur Jean-Paul Hamon, président d’honneur de la fédération des médecins de France, on peut attraper et transmettre des virus comme celui de la grippe ou encore le rotavirus, à l’origine de la gastro-entérite (capable de survivre 60 jours) avec les barres d’appui des transports en communs.
Il apparaît, donc, clairement que les transports en communs sont des nids à microbes, bactéries et virus. Il appartient donc aux compagnies de transports et aux pouvoirs publics d’assurer la protection sanitaire des usagers en mettant en place des dispositifs sanitaires complémentaires pour limiter les chaînes de transmissions.